L’homéopathie

«Il n’y a pas de maladies, il n’y a que des malades.»

L’homéopathie a pour but la guérison du malade. L’humain en bonne santé est animé par une énergie vitale. Lorsqu’il y a perturbation de la circulation de cette énergie vitale, l’homme est malade. L’homéopathe traite le malade pour rétablir son énergie vitale, ce qui doit aboutir à une guérison complète; l’administration appropriée du remède similaire constitue l’Art de guérir.

L’idéal thérapeutique consiste à rétablir la santé d’une manière rapide, douce et permanente.
Pour cela, l’homéopathe :

connait les propriétés curatives des médicaments,
sait appliquer à chaque cas particulier le remède le mieux appropriés selon son mode d’action,
sait préparer celui–ci de la façon requise, estimer la quantité (dose) et la qualité (dynamisation) et juger du moment opportun où cette dose demande à être répétée.
connait dans chaque cas les obstacles à la guérison (manque d’hygiène, indispositions, corps étrangers, malformations, traumatismes etc.) et sait les écarter pour que le rétablissement soit permanent.

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LES REMÈDES

Ce qui fait l’extraordinaire potentiel curatif de l’homéopathie, c’est que nous n’utilisons pas la matière dans son aspect macroscopique, visible, selon ses propriétés chimiques, mais nous préparons ces substances selon des techniques connues et maîtrisées pour libérer les forces contenues dans la matière des propriétés insoupçonnables à l’état inerte.
Si tout dérèglement pathologique commence au niveau de l’énergie vitale, toute guérison procède de cette énergie vitale, nous autres thérapeutes devons intervenir sur un plan non matériel.
C’est pourquoi les remèdes homéopathiques sont préparés à partir de substances des trois règnes (minéral, végétal ou animal), toxique ou non, qui vont être diluées et dynamisées pour en libérer une force énergétique.

Loi des similitudes: «toute substance capable de provoquer chez un individu bien portant en ensemble de symptômes physiques, émotionnels ou mentaux est capable de guérir un malade présentant les mêmes symptômes».

Loi d’infinisétimalité: diluer la teinture-mère afin de parvenir à une préparation infinitésimale où toute trace de la substance aurait pratiquement disparue, jusqu’à obtenir la déconcentraton maximale encore active.
Pour y arriver, le laborant part d’une souche de matière brute (minérale, végétales, animale ou de synthèse) qu’il place dans l’alcool pour en obtenir une teinture-mère (pour les minéraux, on effectue d’abord une trituration dans un mortier pour rendre la matière soluble). La teinture-mère est ensuite diluée au 1/10ème pour obtenir une décimale, ou au 1/100ème pour obtenir une centésimale. A chaque opération, le laborant change de flacon.

LA CONSULTATION

La première consultation homéopathique est souvent surprenante pour le malade. Elle dure assez longtemps, et la personne va devoir répondre à de nombreuses questions qui lui sembleront souvent sans rapport avec son problème de santé!
L’homéopathe cherche avant tout à connaître le mieux possible son patient, afin de découvrir les symptômes rares étranges, qui vont l’orienter vers le remède le plus spécifique du malade. Ce dernier devra couvrir un maximum de symptômes présents, tant dans la sphère physique, qu’émotionnelle ou mentale.
Tous les aspects de la vie du malade vont intéresser l’homéopathe (son hygiène de vie, ses goûts alimentaires, ses rêves, toutes les observations qu’il peut faire sur lui-même). Il ne recherche pas à diagnostiquer une maladie reconnue, comme le fait le médecin allopathe. En Homéopathie, une maladie définie peut être guérie par des dizaines de remèdes différents, tout dépend du malade, et c’est uniquement lui que l’on traite.
Après le recueil de toutes ces données, le praticien va trier et classer les informations et utiliser un répertoire (papier ou informatique) pour extraire les remèdes potentiels du patient. Il va ensuite effectuer une étude comparative, à l’aide des matières médicales à sa disposition pour déterminer le remède le plus proche du patient au moment de la consultation le similimum.
Il va ensuite déterminer la dynamisation et le mode de prise du remède qu’il prescrit.

LE TRAITEMENT

L’homéopathe uniciste ne prescrit qu’un remède à la fois. Il peut en prescrire 2 ou 3 mais ils devront être pris à différents moments. En principe le remède n’est pas répété avant nouvel avis du praticien. Si le remède est bien choisi, il peut survenir une «aggravation thérapeutique» peu de temps après la prise du remède, suivie d’une amélioration très nette de l’état du malade, cela signe l’efficacité du remède. Parfois, après une amélioration transitoire, le malade rechute et il faut alors répéter le remède dans une dynamisation différente.

La pratique de l’homéopathie diffère d’une école ou d’un pays à l’autre. Certains sont pluralistes, ils vont prescrire une liste de remèdes à prendre à différents moments de la journée, à répéter quotidiennement. Il existe aussi des remèdes composés qui s’apparentent plutôt à une thérapeutique palliative pour certains symptômes que l’on ne peut guérir.

La pratique uniciste s’avère très efficace chez les enfants et chez les adultes qui n’ont pas encore été trop soignés par des médicaments chimiques variés. Plus la personne vieillit et accumule les traitements allopathiques, plus l’énergie vitale est faible, et plus il devient difficile pour l’homéopathe de trouver le similimum qui procurera la guérison. Le praticien devra alors utiliser d’autres armes pour soulager le malade (plusieurs remèdes, les complexes, l’oligothérapie, la phytothérapie et l’allopathie en dernier recours).

LA THÉRAPIE SÉQUENTIELLE

Devant la difficulté rencontrée à l’heure actuelle par les homéopathes pour traiter les malades présentant de graves maladies (notamment auto-immunes), et devant les échecs thérapeutiques survenant avec des remèdes parfaitement similaires à la personne, des praticiens ont commencé à se douter de l’influence des nombreux vaccins et médicaments sur l’énergie vitale des patients, et sur la modification de leur terrain énergétique.

Le Dr Jean Elminger de Pully (près de Lausanne) a mis au point un protocole de drainage homéopathique, qui permet d’estomper les effets néfastes de tous ces apports chimiques, et de retrouver un terrain énergétique propice à répondre à l’homéopathie : la thérapie séquentielle. Ce drainage s’effectue en chronologie inverse (du moment présent, jusque la naissance), de chaque remède toxique, des vaccins, des grands chocs physiques et psychiques vécus par la personne.
www.jelmiger.com

L’HISTOIRE

Samuel Hahnemann est né en 1755. Il fait des études médicales à Leizig et traduits des ouvrages scientifiques anglais et français pour payer ses études. Dès 1779, il exerce la médecine tout en étudiant l’alchimie jusqu’en 1784, date à laquelle il interrompt sa pratique, irrémédiablement déçu par la médecine de son temps ! Il revient alors à son ancien travail de traducteur, parlant couramment anglais, français et italien. C’est en 1790, alors qu’il travaille sur la « materia medica » du médecin écossais Cullen que son attention est attirée par l’article sur l’écorce de quinquina. Il expérimente sur lui-même les effets de la plante, et découvre qu’elle produit bien chez lui (bien portant) les mêmes symptômes que l’on retrouve dans les fièvres paludéennes contre lesquelles elle est utilisée avec succès. Hahnemann continue son auto-expérimentation avec de nouvelles substances (aconit, arsenic, belladone, jusquiame, noix vomique, stramoine etc.) et va concevoir ainsi combien le Principe de similitude est de portée universelle.
Hahnemann s’éteint en 1843 peu de temps après avoir fêté son 88ème anniversaire sans défaillance de corps ni d’esprit. Après sa mort, l’homéopathie s’est enrichie des expériences d’hommes tels que le médecin américain d’origine allemande Constantin Hering, les américains Thimothy allen, Austin et surtout James Tyler Kent, auteur du répertoire du même nom, devenu instrument de pratique quotidienne de tout homéopathe.

A l’heure actuelle, les répertoires sont informatisés, ce qui facilite le travail des homéopathes. La recherche et l’expérimentation des remèdes anciens et nouveaux se pratique toujours de par le monde. Malgré l’opposition toujours vive des milieux pratiquant exclusivement la médecine allopathique, l’homéopathie continue de guérir des humains, et certains pays comme l’Inde ou le brésil encouragent la recherche.
En France le professeur Benveniste s’est vu mettre au placard après ses découvertes sur la «mémoire de l’eau». Il est post-mortem réhabilité par le professeur Montagnier suite à de nouvelles découvertes